(Venant de Savignac) En revenant sur ses pas et laissant Cazouls d'abord à gauche et puis derrière soi on chemine pendant plus d'une heure par des chemins pierreux et des pentes rapides; à mesure qu'on avance le terrain se montre plus sec et montagneux, la vigne est maigre et devient rare, on ne voit guère plus qu'une terre nue ou parsemée de genêts de thyms rabougris et d'autres plantes sauvages. Tout-a-coup la perspective s'abaisse l'horizon disparait dans un vallon étroit et presque circulaire se présente un massif de ruines qu'ombrage une riante verdure on marche à travers des champs fertiles et des prairies qu'arrose une eau vive et pure ; à l'aspect monotone d'un sol aride et grisâtre ont succédé brusquement les teintes diversement colorées d'une fraiche végétation à laquelle la vivacité même du contraste et le spectacle de la destruction prêtent des charmes plus puissants; on est â Fontcaude.."